Au cœur du Haut Dolpo : la vidéo !

Au cœur du Haut Dolpo : la vidéo !

Voici une vidéo qui reprend des images tournées lors de voyages dans le Haut Dolpo en 2018 et 2023. Mes commentaires sont tous en direct.
Le Haut Dolpo est un territoire de 3000 km² enclavé juste au sud de la frontière tibétaine, à l’ouest du Népal. Les cols pour y accéder sont tous à plus de 5000 m d’altitude. Les hameaux sont entourés par de petites parcelles cultivées et dominés par de hauts sommets sauvages. Les 4500 habitants du Haut Dolpo vivent au rythme des saisons agricoles, et en autarcie, lors du long hiver. Ils sont isolés, tant du Népal que du Tibet, vraiment au bout du monde. Ils sont d’origine tibétaine, de culture bouddhiste, souvent animistes bön, une religion antérieure au bouddhisme. Leur langue maternelle est une variante du tibétain. Le népali est mieux compris des jeunes que des anciens, et l’anglais quasiment inconnu.
Le Dolpo est sorti de son anonymat suite à la réalisation du film d’Eric Valli en 1999 « Himalaya, l’enfance d’un chef ». Parmi les images les plus marquantes, d’abord, le magnifique lac Phoksundo et son bleu turquoise incroyable. Le « pays caché » révèle ses secrets aux voyageurs qui font l’effort de s’y rendre, car l’accès n’est pas facile.
En septembre et en octobre, les villages sont animés, c’est l’occasion d’assister à la moisson et au battage des céréales. A l’étape, autour du feu, nous partageons avec les habitants ou avec les nomades sous tente, quelques moments avec eux, autour des boissons traditionnelles sucha (thé au beurre), arak/chang (bières d’orge), tongba (bière de millet).
Ce sont des aventures exceptionnelles, car très peu d'étrangers se rendent dans les villages les plus isolés, situés au fin fond de l'Himalaya. Avec souvent de belles rencontres à la clef !
Le prochain voyage est prévu à l'automne 2025 !
 
Un trek de la Cordillère Huayhuash mémorable !

Un trek de la Cordillère Huayhuash mémorable !

Le mois dernier, nous étions en trek autour de la Cordillère Huayhuash, une spectaculaire chaîne de montagnes péruvienne. Une itinérance de 14 jours, entre glaciers et lacs, le plus souvent sous un soleil radieux. Au total, quatre passages à plus de 5000 m.
 
Comme vous pouvez le voir dans ma vidéo, l'ambiance de groupe était au top. Un trek qui restera dans mes mémoires. Un grand merci à vous tous, participants et équipe locale péruvienne !

 

Vincent Geus

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Costa Rica : de belles observations animales !

Costa Rica : de belles observations animales !

Le Costa Rica est mondialement réputé pour la protection de son environnement naturel, de ses forêts, de ses parcs nationaux. En mars 2024, en compagnie d'un groupe Alpimondo, j'ai eu la chance de pouvoir observer quelques-unes des stars du pays : quetzal resplendissant, tapir de Baird, rainette aux yeux rouges, grenouille des fraises, ara rouge, ara de Buffon... et bien d'autres encore, car cette vidéo ne donne qu'un petit aperçu de ce que nous avons vu.

Vincent

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De retour de quatre des cinq plus hauts volcans du Mexique !

De retour de quatre des cinq plus hauts volcans du Mexique !

Le mois dernier, après l'accompagnement d'un voyage au Costa Rica, j'ai choisi de faire une première reconnaissance au Mexique. En tête de mon programme figurait l'ascension de quatre des cinq plus hauts volcans du pays : Toluca (4645 m), Malinche (4420 m), Iztaccíhuatl (5215 m) et Orizaba (5636 m). Le cinquième, le Popocatepetl (5400 m), est interdit d'ascension en raison de sa forte activité, comme on peut le voir sur cette photo et dans ma vidéo !
 
J'ai également apprécié le côté culturel de cette quinzaine : villes, villages, ruines archéologiques, gastronomie,...
 
J'aimerais bien proposer un voyage dans ce pays un de ces jours, à suivre !...
 
Vincent
 
Avec Juan, le dernier mineur de glace du Chimborazo !

Avec Juan, le dernier mineur de glace du Chimborazo !

Le mois dernier, j’étais avec un groupe en Équateur pour un voyage dont l’un des moments forts fut la montée au glacier du volcan Chimborazo avec Juan, le dernier mineur de glace de la montagne. Comme ses ancêtres hieleros, il monte vers « sa » mine. Une mine glacée.
A l’époque coloniale, très nombreux, les hieleros découpent les blocs dans les glaciers de ce volcan géant de 6262 m d’altitude. Des blocs ensuite transportés jusqu’à Guayaquil. Dans les plaines côtières surchauffées, les caravanes de mules avancent la nuit. Elles se reposent le jour, alors que la précieuse glace est déposée dans l’eau des rivières pour ne pas trop fondre. Dans les années 1970, les hieleros sont encore nombreux. Mais une première fabrique de glace est construite à Riobamba, la demande en glace naturelle chute alors…
Chaque vendredi, et souvent deux fois par semaine, Juan monte depuis son village, situé à 3350 m, jusqu’au bas du glacier, à 4770 m, avec un ou deux de ses ânes. Son travail est difficile, il en tire à peine quelques dollars. Mais Juan est avant tout fier de perpétuer la tradition.
Nous l’avons suivi ce 19 janvier, la météo n’était pas clémente, mais ce fut un plaisir d’être avec lui malgré le froid, la pluie et le vent qui soufflait en tempête. Le lendemain, nous sommes partis avec lui au marché de Riobamba pour suivre la vente de ses blocs… et goûter un jus de coco rafraichit avec cette glace pilée venue de tout là-haut. La glace naturelle a vraiment meilleur goût que la glace industrielle, merci Juan !
 

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