Mugu et Haut Dolpo : un trek de 25 jours du lac Rara au lac Phoksundo !

Mugu et Haut Dolpo : un trek de 25 jours du lac Rara au lac Phoksundo !

Entre les lacs Rara et Phoksundo, nous avons parcourus près de 300 km (D+ 17 000 m) sur 25 jours, sur l’une des portions les plus sauvages et difficiles de la GHT (Great Himalayan Trail). Nous avions 5 cols à plus de 5000 m à notre programme. Entre les deux lacs, nous n’avons rencontré qu’une vingtaine de trekkeurs, ce qui montre bien le côté reculé et exceptionnel de cet itinéraire. Les rencontres avec les populations (de culture tibétaine) furent très nombreuses, grâce notamment aux repas et boissons locales (pocha, arak, tongba) prises chez l’habitant. De beaux moments d’échange !

Le pays himalayen a connu cet automne une météo compliquée en raison de deux importants épisodes neigeux en altitude. Lors du premier épisode début octobre, une « queue de mousson », nous étions entre les vallées de Mugu et du Haut Dolpo. Avec nos mules, nous avons pu franchir les deux plus hauts cols du trek (Yala La, 5414 m et Nyingma Gyanzen La, 5563 m) grâce à l’ouverture du sentier par une caravane de yaks en partance vers le Mustang !

Un grand merci à l'agence népalaise Explore Dolpo, et à l’équipe locale (guides, cuisiniers, porteurs, muletiers) pour leur excellent travail à nos côtés. Et au groupe Alpimondo pour la bonne ambiance durant ce trek.

Imaginé dans le même esprit que ce "Mugu - Dolpo", le départ du prochain grand trek himalayen sera en octobre 2026, au Bhoutan, avec le mythique « Snow Man Trek » : https://www.alpimondo.com/.../le-myth...

Vincent Geus

Voir la vidéo !

L'Altiplano bolivien : volcans, salars, lacs et peuples indigènes

L'Altiplano bolivien : volcans, salars, lacs et peuples indigènes

L'Altiplano bolivien est le sujet de cette vidéo, réalisée à partir d'images prises au cours de ces 15 dernières années. Ponctué de volcans et de salars, c'est un haut plateau fascinant, tant par sa nature sauvage que sa culture indigène !

La vidéo reprend les principaux thèmes de l'expédition de 12 jours sur l'Altiplano prévue en avril 2026, essentiellement en dehors des parcours classiques.

  • le Salar d'Uyuni sur deux journées, pour prendre le temps nécessaire de visiter à pied un tel joyau !
  • Les ascensions de trois volcans : Tunupa (4630 m), Irruputuncu (5163 m, actif) et Acotango (6052 m) ; pour ce dernier, voici une belle occasion d'atteindre une telle altitude grâce à un dénivelé modéré (D+650 m) et à une pente douce !
  • L'aspect culturel, avec la fête des lamas d'une communauté quechua, et des activités avec les légendaires Chipaya, "le peuple de l'eau"

Pour moi, la Bolivie est un pays passion, que je parcours depuis plus de 25 ans, presque chaque année !

Vincent Geus

Voir la vidéo !

De retour d'une immersion païenne en terre kalash !

De retour d'une immersion païenne en terre kalash !

Après la découverte du massif du Karakoram à travers le trek du camp de base du K2 avec un groupe Alpimondo, je rêvais de connaître les fameuses vallées habitées par les Kalash, situées au nord-ouest du Pakistan, dans le massif de l’Hindou Kouch, près de la petite ville de Chitral.

Le peuple Kalash possède une culture fascinante, vieille d’au moins trois millénaires, soit bien avant l’expansion musulmane en Asie centrale il y a six siècles. Aujourd’hui, imaginez environ 5000 personnes animistes vivant dans trois vallées du Pakistan, un pays de 250 millions d’habitants. Il s’agit bien d’un îlot païen au cœur du monde islamique ! Au XIXème siècle, les Kalash étaient bien plus nombreux, tant en Afghanistan qu’au Pakistan ; ils furent peu à peu convertis de force à la religion musulmane, les derniers irréductibles s’enfuyant dans quelques vallées inaccessibles, celles que je viens de visiter.

Les femmes Kalash sont vêtues de superbes robes noires agrémentées de broderies, et elles portent l’une des deux coiffes. La shushut est un tour de tête prolongé dans le dos par une longue bande ornée de perles et de boutons. La kupas est une lourde coiffe richement décorée avec des coquillages cauris et ornée d’un gros pompon rouge. Shushut et kupas servaient autrefois de monnaie d’échange sur la route des caravanes. Nous sommes ici au pays des femmes libres, car elles peuvent changer d’époux si elles le souhaitent ! Quant aux hommes, la barbe est proscrite, sauf chez les vieillards. Ils se démarquent ainsi des Musulmans.

Les Kalash croient aux fées et aux esprits, et ils vénèrent dieux et déesses. Chaque village possède un temple, dédié à la déesse Jestak, protectrice de la famille. Ils célèbrent trois grandes fêtes chaque année. La plus importante est celle du Chaumos en décembre, pour le solstice d’hiver. A cette occasion, tout doit disparaître pour que se renouvelle la vie. Le dieu Balumain répand la fertilité et l’abondance sous les sabots de son cheval, un animal sacré pour les Kalash. Balumain recueille les vœux une fois l’an lors de sa venue au Chaumos.

Le festival de Joshi a lieu en mai. Il marque l’arrivée du printemps et le retour de la fécondité de la terre. Les Kalash invoquent la bénédiction des divinités pour assurer de bonnes récoltes, la santé du bétail et la prospérité générale.

Cette année, mon objectif était de visiter les vallées Kalash au moment du festival Uchal, qui a lieu chaque année du 19 au 22 août. A ce moment, il s’agit de remercier les divinités pour les récoltes de céréales et la bonne production de lait. Ma vidéo présente d’abord les villages, puis je montre les deux temps forts de cette fête avec, d’abord tôt le matin, un temps au sanctuaire de Sajigor, le dieu protecteur des troupeaux. Après une prière, le fromage est distribué aux hommes. Mais seulement à eux, car les femmes, considérées comme impures, ne peuvent pénétrer dans le sanctuaire. Vers 22 heures débute une grande nuit festive, où hommes et femmes dansent de manière circulaire au son des tambours. Les chants sont adressés au dieu suprême, le créateur Khodaï, dont le sanctuaire se trouve juste au-dessus de la place de danse.

J’ai passé cinq jours en terre kalash, en dormant chez l’habitant dans chacune des trois vallées, Rumbur, Bumburate et Birir. L’accueil fut très amical dans les familles. En me promenant dans les villages, j’ai souvent été invité à la maison pour boire un thé au lait, accompagné de pain, et parfois de fromage. Que de jolis moments partagés !

Le futur reste incertain pour le maintien de la culture minoritaire des Kalash, car la pression de leur environnement musulman est forte. Les Kalash ne représentent déjà plus que 50% de la population des trois vallées, des commerçants venus de l’extérieur s’installant sur leurs terres. Les mariages mixtes ne sont pas rares, ce qui donne lieu à des conversions à l’islam. J’espère que cette seule culture païenne restant encore vivante en Asie centrale pourra survivre à l’avenir…

Je reviendrai chez les Kalash avec grand plaisir pour assister aux deux autres fêtes, Chaumos et Joshi. Plutôt sûre au niveau sécurité, cette région est pourtant classée « rouge » sur la carte du Quai d’Orsay. C’est dommage ! Sa proximité avec la frontière afghane n’étant pas étrangère à cette situation. Organiser un prochain voyage là-bas est donc un peu compliqué…

Vincent Geus

Voir la vidéo !

 

De retour du camp de base du K2 !

De retour du camp de base du K2 !

Le mois dernier, nous étions au Pakistan pour un trek vers le camp de base du K2 !

Grâce à une météo souvent au beau, nous avons pu admirer les spectaculaires sommets du Karakoram, à commencer par le magnifique K2 (8611 m), la seconde montagne la plus haute du monde, juste après l’Everest. Mais aussi les autres « 8000 » du massif, le Broad Peak (8051 m), le Gasherbrum I (8080 m) et le Gasherbrum II (8034 m).

Et, cerise sur le gâteau, j’ai même pu observer le Nanga Parbat (8125 m) depuis le hublot de l’avion ; on le voit sur les dernières images de ma vidéo.

Bien d’autres sommets moins élevés nous ont attirés le regard, comme les mythiques Tours de Trango (6286 m), Tour de Mustagh (7273 m) et Masherbrum (7821 m). Un univers rare au monde, car nous étions sur le plus vaste glacier de type « alpin » au monde, le gigantesque Baltoro (63 km de long).

Ce fut 200 km à pied, pas toujours faciles, car sous une intense chaleur dans les parties basses, ou parfois sur des moraines vraiment pas commodes. Nous n’oublierons pas l’accès en 4x4, sur des pistes juste au-dessus de torrents furieux, parfois emportées par les eaux…

Pour cette aventure vraiment mémorable, un grand merci au groupe de participants, tous partants pour ce voyage, programmé seulement deux mois et demi après la semaine de guerre indo-pakistanaise ! Et merci pour la belle ambiance de groupe.

Et merci aussi à l’agence pakistanaise « Mountain Tigers Treks and Tours », pour nous avoir si bien accompagné dans ce voyage. Ainsi qu’aux guides, cuisiniers, porteurs et muletiers, toujours au top !

Le Pakistan n’a pas une très bonne image en Occident, et c’est dommage. Car le pays est très intéressant par ses paysages et sa culture, et les gens sont particulièrement accueillants !

Dans ma vidéo, tous les commentaires sont en direct sur place. Car je préfère l'émotion du moment à des commentaires réalisés à la maison.

Vincent Geus

Voir la vidéo !

De retour du désert algérien !

En janvier dernier, j’étais en Algérie avec un groupe Alpimondo. Autour de Djanet, nous avons marché trois semaines entre canyons, dunes et plateaux rocailleux, environ 250 km au total. Le trek d'Essendilène, puis celui de la Tadrart Rouge, et enfin le Tassili n'Ajjer furent au programme de ces semaines.

Nous avons pu admirer de spectaculaires paysages, et apprécier les soirées autour du feu, en compagnie des Touaregs, un verre de thé de l'amitié en main, et parfois en musique. De très bons souvenirs pour longtemps !

Un grand merci aux participants à ce voyage et aux équipes locales : nos trois guides Adbelkalek, Boubakar et Otchi, nos trois cuisiniers, nos trois chameliers sur le trek d’Essendilène, nos quatre chauffeurs pour la Tadrart et nos cinq âniers pour le plateau du Tassili.

Nous avons pu voir des centaines de sites d'art préhistorique saharien, qui présentent souvent de superbes gravures et peintures. Dans cette vidéo, je montre un grand nombre d’œuvres. Tous les commentaires sont en direct sur le terrain.

Voir la vidéo !

Pour s'y retrouver dans la chronologie des œuvres, voici une brève synthèse des cinq périodes de cet art préhistorique saharien :

  • La période Bubaline (10 000 - 8 000 av JC) : Les premières œuvres, principalement des gravures, représentent une faune sauvage abondante et témoignent d’un mode de vie de chasseurs-cueilleurs. Le buffle géant antique africain (Bubalus antiquus) a donné le nom à cette période. La distance entre les pointes de ses cornes était de 2,40 m ! Il s’est éteint vers 4000 av JC. Les représentations de la grande faune de la savane africaine sont nombreuses : éléphants, girafes, rhinocéros, …

  • La période des Têtes Rondes (8 000 - 6 000 av JC) : Caractérisée par des peintures étranges montrant des figures humaines aux têtes arrondies, souvent dépourvues de traits individuels, qui semblent évoluer dans un contexte rituel et symbolique. Une période mystérieuse, qui a suscité beaucoup d’intérêt. Les Grand Dieux de Sefar, les personnages volants de Tin Tazarift, les êtres masqués appartiennent à cette période. Une incroyable grandeur artistique !

  • La période Bovidienne (6 000 - 3 000 av JC) : Marquée par l’apparition de représentations de bovins et de scènes de vie pastorale, indiquant l’introduction de l’élevage et le passage progressif à un mode de vie semi-nomade. C’est la période avec le plus grand nombre d’œuvres, en particulier des peintures de bovins, arborant souvent une belle robe tachetée, avec un trait très fin et des détails nombreux. Les populations sont désormais habillées. Le Sahara est encore humide à cette époque.

  • La période du Cheval (2 000 – 500 av JC) : Les contacts avec les peuplades du pourtour méditerranéen s’intensifiant, des chars tirés par des chevaux traversent le Sahara. Les populations adoptent le métal, et notamment les épées. C’est la période des personnages dits « à tête en bâtonnet ». Le Sahara s’est asséché, mais les chevaux peuvent encore se déplacer.

  • La période du Dromadaire (500 av JC – 500 après JC) : Marquée par l’introduction du dromadaire, ce style s’adapte aux conditions de plus en plus arides et est souvent associé aux débuts du commerce transsaharien. Ce n’est pas la période la plus esthétique, le trait et le style des dromadaires sont en effet le plus souvent sommaires. C’est l’apparition de symboles en lien avec l’écriture berbère dite tifinagh.

Vincent Geus

Newsletter

Pas plus de 5 newsletters par an !

logo alpimondo

 

Association affiliée APRIAM IM 73 100023 – 73800 FRANCIN
Garantie financière GROUPAMA 4000713451/0 - 8-10 rue d'Astorg 75008 PARIS - R.C.P. : MMA IARD (72) LE MANS
SIRET : 520 389 123 00024 – APE 9499Z
N° de TVA INTRACOMMUNAUTAIRE FR 08 520 389 123

Association de tourisme ALPIMONDO
16 rue Helbronner - 38000 Grenoble

Vincent GEUS - 06 87 74 90 76

Françoise MASSON - 06 89 16 44 18

Contact