J'ai eu cette chance de partager ce trek avec toi, tout reste gravé à jamais dans ma mémoire et dans mon cœur : les paysages , les villages si isolés , nos incursions et ces moments de partage chez l'habitant autour du poêle central et des breuvages locaux , l'ambiance et la solidarité de notre groupe de trekkeurs , la gentillesse et la générosité de la team népalaise , et encore une fois ton professionnalisme , ton expérience avérée , ta passion pour cette région si retirée , ta bonne humeur , je m'inscris pour 2025 !!!
Dix jours après notre retour du Népal, je n'ai toujours pas atterri, et pourtant j'ai bien pris les vols de retour de Kathmandu à Istanbul, puis d'Istanbul à Marseille !
Le Haut Dolpo, situé à l'ouest des Annapurnas, du Mustang, au cœur de l'Himalaya népalais incarne la quintessence des mythiques pays cachés de la culture tibétaine. Difficile d'accès de par sa géographie enclavée, cette région d'altitude évoque pour ma part l'un des derniers édens himalayens !
Ha ce trek dans le Haut Dolpo m'a vraiment chamboulée ..... Il faut dire que cette région d'accès difficile avec des montagnes enneigées au sommet culminant à guère plus de 6300m aux parois si abruptes : des murs , des barrières avec des glaciers, plus bas la verticalité des pentes est encore omniprésente, d'étroites et hautes vallées longtemps interdites aux étrangers nous mèneront de villages en villages où le temps semble s'être figé, une ambiance désertique minérale font de cette région un monde népalais hors du temps.
Je retiendrai, au-delà des efforts physiques et des conditions de campement (avec des bivouacs jusqu'à 4900 m), une expérience humaine hors du commun, parachutée dans un autre monde, sur une autre planète, immergée dans une authenticité que je souhaiterais immuable !!!
Un grand merci au groupe de randonneurs, chouette ambiance, de belles personnes !
Un grand grand merci à Vincent, accompagnateur très sympathique, expérimenté et bon vivant. Vincent part souvent déambuler dans le village et surtout il cherche un "foyer" où l'on pourrait siroter quelques breuvages alcoolisés mais surtout avant tout "pénétrer " dans ces maisons traditionnelles où l'accueil sera toujours extrêmement chaleureux, des moments de partage inestimables inoubliables indélébiles du quotidien des autochtones ; parfois ce sera dans des tentes servant d'habitation que l'on s'imprégnera de cette atmosphère unique en tous les cas partout autour du poêle occupant une place centrale.
Vincent revient souvent satisfait : "j'ai trouvé, on pourra boire un coup là-bas" et .... même 2 ou 3 coups, avant le dîner et pourquoi pas y retourner après le dîner. Je découvre l’arak (bière d’orge), le rhum local - coca , la Ghorka bière népalaise, le Tongba (bière de millet).
Difficile de se réchauffer malgré la doudoune sur des couches vestimentaires appropriés aux conditions d'altitude (bivouacs jusqu'à presque 5000m ), et malgré un repas chaud et très généreux..... Vincent : "et si l'on dansait pour se réchauffer" , Ha quelle bonne idée, alors tout le monde se lève de la chaise pliante, la repousse un peu et les déhanchements, les gesticulations en rythme autour de la table sur U2, Queen, les Beatles pour ne citer que les meilleurs.
Un grand merci à Jigmey, notre guide népalais et à la team des 10 : muletiers, aide cuisine, porteurs.
Un énorme merci à Bishnu, notre cuisinier, qui a pris particulièrement soin de moi à bien des égards. Cuisine généreuse et variée, riche en légumes, nous avons eu même droit à des pizzas et une pie (sans four !).
Anne T.
